UN CONTACT EXTRAORDINAIRE EN T.C.I

par Yves Linès

Il est deux  expérimentations dans mes débuts en T.C.I. qui contribuèrent aussi  à m’escorter sur le chemin de la certitude. Je fus pressenti à cette période par un monsieur de Carcassonne, en grande demande de contacts avec son épouse, Simone, partie au terme de sa vie dans cet Au-Delà qui nous attend.. Ce fut à l’époque  où je venais de créer l’association Alpha Oméga et j’étais alors épaulé principalement par une  personne dévouée, Colette, qui m’accompagna comme elle le faisait souvent dans mes déplacements.

La fille et la petite fille du monsieur assistaient à l’expérimentation ; nous « appelâmes » la défunte et lui posâmes durant les dix minutes que dura le contact, diverses questions préparées par le mari. Puis Morgane, la petite fille interpella à son tour  la grand-mère dans l’Au-Delà par deux questions dont la formulation succincte  nous amena à comprendre qu’un problème particulier tourmentait la jeune fille.

Si nous pûmes ensuite à l’écoute de la bande entendre les diverses réponses données par Simone aux questions de son mari, nous n’en cernâmes aucune ce jour là à l’intention de Morgane.

Lorsque nous nous quittâmes, il fut convenu d’un rendez-vous ultérieur pour une nouvelle expérimentation. Entre temps je procédais chez moi à une réécoute de cet enregistrement et je fus surpris  d’entendre alors clairement les réponses aux deux questions qu’avait posées  la jeune fille.

En ce qui concerne la première Morgane demandait :

  • Mamé est-ce que tu m’entends lorsque je te demande souvent de m’aider, peux-tu me dire quelque chose à ce sujet ?

La réponse  faisait suite venant de la grand-mère depuis cet Ailleurs :

  • « Il va gâcher ta vie»

Peux-tu aussi me répondre, insistait-elle à la seconde formulation,  pour l’autre demande que je t’ai faite ?

Je pus alors entendre distinctement  les mots qui s’étaient imprimés sur la bande :

  • « Celui-là c’est le bon»

Les réponses obtenues confirmaient bien un problème vécu par Morgane, et qui de plus semblait se révéler d’ordre affectif. J’en fis part  à  Colette, ma collaboratrice, et lors de notre deuxième visite à Carcassonne, deux ou trois mois plus tard, nous étions quelque peu embarrassés, d’une part pour informer  la petite fille de Simone des réponses de sa grand-mère, mais aussi pour essayer de le faire en aparté. Il était aisé de comprendre à la manière dont elle avait formulé les questions que ses parents n’étaient pas au courant du problème qui la préoccupait.

Nous réussîmes à nous isoler tous les trois pour lui communiquer les messages que sa Mamé avait donnés, aux deux interrogations qu’elle lui avait énoncées.

Ce fut une preuve magnifique sur plusieurs points que l’Au-Delà nous concéda. Morgane nous apprit  qu’à notre première venue elle vivait avec un garçon qui lui faisait subir des violences physiques. La première question que la jeune fille avait formulée lors du contact TCI  sollicitait  un conseil de Simone par la vision qu’elle avait maintenant du problème depuis l’autre Monde. La réponse qu’elle avait envoyée: « Il va gâcher ta vie », apportait pour nous tous un merveilleux témoignage sur la vérité de la survivance, et sur celle toute autant probante,  si besoin était encore, du suivi et de la surveillance de nos aimés depuis leur nouvelle existence.  Mais aussi sur la totale réalité de la transcommunication.

Des affirmations renforcées concrètement par l’autre  réponse de la grand-mère: « Celui-là c’est le bon », à la seconde question de sa petite fille  et qui concernait la rencontre que Morgane avait faite parallèlement avec un autre jeune homme toujours sur le plan affectif.

Il y avait à noter de surcroît dans le défilé de cette histoire un fait supplémentaire et aussi intense concernant sa chronologie. A la réécoute, de ce contact, que nous avions faite tous ensemble, lors de notre première venue,  aucun participant n’avait pu cerner la moindre réponse aux deux questions posées par Morgane. Nous les avait-on occultées ? Ou ne s’étaient-elles pas encore imprimées à ce moment ? (Cette dernière hypothèse émise dans l’optique de certaines constatations référencées sur ces contacts qui ne sont pas soumis aux lois de notre physique.) Quoi qu’il en soit, nous comprîmes qu’il n’avait pas fallu donner, le jour de l’enregistrement, à la maman de Morgane qui assistait au contact, la possibilité de les entendre puisque la jeune fille nous apprit que sa mère ne savait rien alors du calvaire que lui faisait vivre son compagnon.  Elle ponctua que nous pouvions aujourd’hui narrer cet épisode aux personnes présentes pour en démontrer les preuves qui s’y rattachaient. Elle nous rapporta alors que les évènements depuis s’étaient précipités  par le fait premier d’avoir finalement résolu de livrer à sa famille les tourments que lui faisait endurer le garçon, dont elle se louait d’avoir eu  enfin la force de se séparer. Mais aussi par sa décision de construire maintenant d’autres fondations avec le jeune homme, qui lui, avait reçu l’aval de la grand-mère depuis l’Au-Delà.