Christiane et Jacques Marlien ont été confrontés un jour sombre à la terrible et terrifiante souffrance du « départ » d’un enfant.

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Emmanuel

Textes de messages reçus par Christiane Marlien, de son fils Emmanuel, dit Many, en écriture inspirée

« Je connais des soleils et je connais des lunes qui ont tissé dans la nuit un voile de mariée pour l’unique instant où arrive l’immensité de l’aurore.
Maman, tu parles, tu dis, tu pleures ces dix ans.
Mais c’était il y a dix ans mes épousailles célestes, et depuis, mon bonheur est immense !
Tu sais ma liberté et ma joie maman ! pourtant, par la plaie ouverte de ton cœur s’échappent encore ces flots de souffrance qui s’étalent en sombres taches sur les pages du livre de ta vie.
Laisse un peu de place à tous les bonheurs que je t’envoie.
Maman, ne crains pas d’exister, c’est un cadeau de vivre et d’aimer.
Une branche se rompt, mais l’arbre existe encore.
Une saison s’en va, une autre s’en revient.
Le soleil disparaît, mais il ne meurt jamais.
Ton enfant t’a quittée ? mais bien sûr tu te trompes !
Tu ne sais pas me voir ? Je vis à tes côtés !
Tu ne m’entends que mal ? J’envahis tes silences !
Tu voudrais me toucher ? Tu me crois éloigné !
Tu me cries ton amour ! et cela je l’entends !
Tu me donnes des fleurs, toujours des fleurs.
Elles me parlent, je les écoute.
Elles racontent ta souffrance, mais aussi ton amour.
Le pont sur lequel tu les déposes, est celui que tu as jeté entre toi et moi.
Je t’y rejoins toujours.
Papa ! viens donc au rendez-vous !
Maman, un jour, tu traverseras le pont jusqu’au bout, tu iras vers la Lumière, vers l’autre côté, et là, je t’attendrai.
Tu ne te retourneras pas, et nous serons ensemble, à jamais.
Bonheur !
Mais aujourd’hui n’est pas demain.
Je t’ai dit : je t’aime.
Je vous dis : je vous aime. »
Many, l’enfant présent

Extrait d’un message reçu le jour de la Fête des Mères :

« La plus petite parcelle d’amour que tu donneras aujourd’hui, te sera rendue au centuple.
Tu crois que ton ciel est voilé, mais au-delà, tout est limpide.
Maman, pourquoi crois-tu seulement ce que tu vois ?
Pourquoi te priver de la lumière en ne croyant que ce que tes pauvres yeux peuvent voir ?
Crois-moi, je t’aime, et je veux la fête tous les jours dans ton cœur, parce que ton enfant est heureux.
Tous les enfants que vous pensez partis, sont à vos côtés et vous aiment. »

Autre Message :

« Si tu peux entendre le bruit de la feuille qui tombe de l’arbre,
Alors Maman, tu peux entendre ma vie.
Si tu crois que l’eau claire coule quand même sous la glace du ruisseau,
Alors Maman, tu sais que je vis.
Si tu peux croire à l’ardeur du soleil, même lorsque tu es dans la nuit,
Alors Maman, tu sais que je vis.
N’imagine pas ce que tu ne sais pas !
La vérité est si belle !
Attends ! Tu sauras un jour.
Ma vie n’est pas ce que tu imagines.
Elle est musique et mélodie, elle est couleur, elle est lumière, elle est douceur, elle est parfum.
Tiens Maman, je remplis tes bras de roses.
Ces fleurs sont des essences Divines, elles sont mes frères et mes sœurs.
Tu te souviens, je te l’ai déjà dit !
Va, je t’aime,
Je vous aime. »
Emmanuel.

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*Vous pouvez retrouver ces magnifiques extraits dans le livre de Christiane Marlien « L’allumeur d’étoiles » à JMG Editions

Il n’y a pas de pire épreuve que de perdre un enfant.
Christiane a connu ce désespoir et s’est mise en quête de ce fils perdu. Elle raconte son cheminement dans ce livre d’une grande sensibilité. Sa douleur, mais aussi sa joie et sa sérénité retrouvée grâce à la transcommunication et à une grande chaîne d’amour.
François Brune a préfacé ce livre que Chantal Quacchia a complété par son témoignage dans lequel elle nous parle de son EMI (Expérience aux Frontières de la Mort).
Un livre qui réconfortera ceux qui sont dans le doute et la peine.

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