Patrick MANREZA a passé 23 ans en région parisienne dans la Police Judiciaire. Après avoir été affecté au Groupe Criminel du Service Départemental de Police Judiciaire du Val de Marne durant huit années, il a intégré ensuite, le 02 décembre 1996 la Brigade Criminelle de Paris au 36 Quai des Orfèvres, où il a été affecté durant 15 années. La Brigade Criminelle étant scindée en deux entités, la section de droit Commun et la section antiterroriste, il a immédiatement rejoint un groupe d’enquête antiterroriste. Après deux années et demie passées à l’antiterrorisme il est revenu à ses premiers amours, il a été affecté dans un groupe d’enquête de droit commun.

Voici ce que Patrick nous dit de lui :

                                                                « Durant ces huit premières années j’ai été confronté aux meurtres les plus horribles du moins je le pensais. J’ai croisé des meurtriers repentants et d’autres qui avaient le mal chevillé au corps. Ce métier de flic d’enquête et de terrain me prenait beaucoup de temps mais lorsque je n’étais pas trop fatigué je continuais à correspondre avec mes différents interlocuteurs de l’au-delà. Je savais depuis de nombreuses années déjà que l’âme n’était plus présente dans le corps des victimes, et lorsque nous étions appelés pour les constations, je ne cherchais pas à mon arrivée à essayer d’entrer en communication avec ces défunts, même si leur âme se trouvait à proximité. Je dois dire que malgré moi je ressentais des choses mais tout cela restait très subtil, je captais mais j’étais incapable d’en définir la provenance. Je dois dire aussi que je ne pouvais me confier à mes collègues de travail, l’enquête criminelle étant basée sur des faits objectifs et non sur de pseudos ressentis.

Pour mes collègues j’avais un bon feeling pour les interrogatoires et j’étais considéré comme un bon enquêteur. Petit à petit j’ai pu expliquer à mes six collègues que j’étais sujet à des ressentis particuliers, et avec certains d’entre eux, j’ai même parlé de l’au-delà, et de l’écriture inspirée reçu de mes défunts. Mon grand-père, dans plusieurs messages par écriture inspirée aux alentours de l’année 2000 m’avait dit que je pouvais guérir les gens par mes mains, par magnétisme. Je dois dire que je ne l’ai pas cru et il a fallu que des voyantes me disent également que j’avais cette possibilité pour que je commence à m’intéresser à cette potentialité. J’ai donc lu quelques livres sur le magnétisme mais bon, cela ne fait pas tout. C’est une rencontre avec une magnétiseuse de la région Toulousaine qui m’a fait sauter le pas ».